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Ma diagonale des fous 2017

5 octobre 2017

Une petite présentation s’impose

Bonjour, Je m’appelle Pierre Gallet. Le 19 octobre prochain, je m’attaquerai à une course à pieds, qualifiée d’une des plus dures au monde, par les spécialistes, le Grand Raid de la Réunion, surnommée la Diagonale des fous. Dure de par sa longueur (164 kilomètres  ), de par son dénivelé  (environ 10 000 mètres ), de par l’alternance de météo  ( on peut passer de 30 degrés à basse altitude à 3 degrés à haute altitude ), de par le temps imparti pour passer la ligne d’arrivée  (66 heures), de par le sommeil à gérer, ceci pour les principales difficultés. Ensuite, peuvent survenir les blessures, la déshydratation, les hypoglycémies, les problèmes gastriques, la lassitude, bref tout un tas de joyeusetés, qui rendent ce genre de courses si difficiles. Comment en suis-je arrivé à participer à cette course ?  - Petit retour vers le passé : Tout commence en 2012, année ou je m’inscris dans mon club de course actuellement,  Lyon Sport Metropole Jogging Aventure. A raison de 2 entraînements par semaine, on ne peut que progresser. Je participe à quelques courses, de 10, 20 kms, sur route et sur chemins, et ce sont ces derniers qui m’attirent le plus. Ma voie, ce sera le trail. Par trail, entendez alternance de routes et de sentiers, parfois 90% de sentiers. J’augmente un peu la distance : 30 kilomètres. Et en décembre 2014, c’est le grand saut, mon premier ultra : la Saintélyon, 72 kilomètres. Je termine en 9h57. A noter que le premier met environ 6h 30 pour boucler le parcours. Ça laisse songeur. Cette course est éprouvante car le départ est à minuit, qu’il peut faire froid, très froid, que les chemins peuvent être gelés. Je m’en sors avec ce que l’on appelle le syndrome de l’essuie-glace, une inflammation des tendons du côté externe du genou. Il me faudra 6 mois avant de retrouver mon niveau initial. En octobre 2016, je m’aligne sur l’Endurance trail des Templiers, 100 kilomètres et environ 4 500 mètres de dénivelé. Cette fois, et pour la première fois, je dois gérer des barrières horaires, c’est à dire que j’ai un temps limite pour passer à tel endroit, sous peine d’élimination. Cette course se décide un jour à l’entraînement, avec 3 potes, en 2 temps 3 mouvements. « Tiens ! Si on faisait ça ? » Et c’était parti ! Ma préparation amont a été fortement compliquée, je perds ma mère dans le courant de l’été, après 4 mois de soins intensifs à l’hôpital. Autant dire, que le jour du départ, mes chances sont faibles de finir la course. Pourtant, je suis finisher en 21h 11. Comme quoi, parfois, les choses échappent à toute logique. Et pour la Diagonale, c’est un peu pareil, décidée après 10 minutes de réflexion. Le collègue d’une amie m’en parle et il n’en faut pas plus. Je m’inscris dans la foulée et le tirage au sort, quelques semaines plus tard, m’est favorable. Il va falloir, cette fois ci, que je m’entraîne sérieusement.
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